

Le cancer de la bouche demeure l’un des problèmes de santé les plus urgents en Inde, avec près de 77 000 nouveaux diagnostics et plus de 52 000 décès enregistrés cette année seulement. Touchant principalement les hommes de plus de quarante ans, cette maladie est étroitement liée au tabac sous toutes ses formes – fumé ou mâché – ainsi qu’à la consommation excessive d’alcool, à la mastication de noix de bétel et à l’exposition fréquente des lèvres au soleil.
Comme les symptômes passent souvent inaperçus jusqu’à ce que le cancer se soit propagé aux ganglions lymphatiques voisins, de nombreux patients reçoivent leur diagnostic à un stade avancé, ce qui réduit considérablement les taux de survie. Pourtant, un cancer de la bouche diagnostiqué tôt améliore considérablement les chances de succès du traitement. C’est pourquoi il est essentiel d’être attentif aux signes avant-coureurs tels que des plaies qui ne cicatrisent pas, des plaques rouges ou blanches persistantes dans la bouche, des nodules inexpliqués, des saignements, des engourdissements ou des difficultés à avaler et à mâcher.
Les zones les plus fréquemment touchées sont les lèvres, la langue, les gencives, l’intérieur des joues et le plancher buccal. L’auto-examen peut aider à détecter les anomalies, mais les experts recommandent un dépistage bucco-dentaire professionnel au moins deux fois par an. Toute personne constatant une lésion suspecte persistant plus de deux semaines doit consulter immédiatement un dentiste ou un oncologue. Une intervention précoce, qu’il s’agisse d’une ablation chirurgicale, d’une radiothérapie ou d’une chimiothérapie, offre les meilleures chances de guérison.
Pour réduire vos risques, commencez par abandonner les habitudes connues qui contribuent au cancer de la bouche : arrêtez de fumer sous toutes ses formes, limitez votre consommation d’alcool, évitez les produits à base de noix de bétel et protégez vos lèvres du soleil avec une crème solaire à large spectre ou un chapeau à larges bords. Dans certains cas, la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) peut réduire davantage le risque de certains cancers de la bouche et de la gorge.
Partout en Inde, des spécialistes comme le Dr Sajjan Rajpurohit et ses collègues sont à l’avant-garde du dépistage précoce et des soins multidisciplinaires. Ils guident les patients vers une stadification précise et élaborent des plans de traitement sur mesure alliant efficacité et qualité de vie. Des services de soutien, allant du conseil nutritionnel à l’orthophonie, aident les survivants à retrouver force et confiance après le traitement.
Alors que le cancer de la bouche continue de faire des milliers de victimes chaque année, une sensibilisation accrue, des dépistages réguliers, des changements de mode de vie et une prise en charge rapide par un spécialiste peuvent transformer le pronostic de nombreuses personnes. En restant informées et en agissant rapidement au moindre signe avant-coureur, les communautés indiennes peuvent s’attaquer de front à cette maladie et améliorer le sort de tous.
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